Depuis de nombreuses années, on alerte sur le climat et finalement on constate que peu de choses changent. Les fôrets brulent, les tempêtes se multiplient et les glaciers fondent. Comme le disait Jacques Chirac, "notre maison brûle et nous regardons ailleurs". Pourtant, il faudra bien penser à agir, faute de quoi de mauvaises surprises nous attendent.

Une situation alarmante

En regardant sur la carte proposée par climate central, on se rend compte que dans moins de 10 ans, des villes majeures comme Nantes et Bordeaux seront sérieusement impactées par la montée des océans. En effet, ce sont des pans entier de la ville qui seront assaillis par les eaux. Ces quartiers prisés pour leur proximité avec le littoral océanique devriendront inhabitables et rapidement sinisitrés. Comment se module un prix au m² sur la base de cette information? C'est tout le jeu de l'estimation qui est faussé. En effet, ces quartiers devenus inhabitables, les quartiers suivants à subir la montée des océans devraient eux aussi perdre de la valeur. Le visuel que propose la carte est uniquement à échéance 8 ans. Que doit-on penser de l'évolution de la situation au bout de 15 ou 20 ans ?
L'écologie nous a alerté. Beaucoup de mesures sont mises en place et chacun fait de son mieux. Mais les villes et les régions subissent de plein fouet cette crise climatique et l'élection de maires écologistes dans certaines villes majeures en dit long sur le niveau d'inquiétude.

Des mesures insuffisantes

Certaines villes ont supprimé les sapins de Noël, d'autres pénalisent l'utilisation de la climatisation dans les magasins avec portes ouvertes. On a vu des poubelles de toutes les couleurs proposer un tri sélectif. Mais cela reste insuffisant. Il faudra moins de voitures dans les villes, plus de vélos et de transports en commun. Il faudra moins de vols courte distance, plus de responsabilités individuelles. La société dans son intégralité doit subir une modification. Les immeubles de bureau et même les monuments ne doivent plus être illuminés la nuit. Le président de la république a réuni dans une initiative inédite une convention citoyenne pour le climat. Même si les résultats sont mitigés, cela n'empêche pas d'admettre que la solution passe par une implication de tout un chacun. Nous sommes tous concernés.

Le Climat concerne l'immobilier

L'immobilier n'échappe pas à la règle. Mais alors que le bâtiment tente de se réformer avec les nouvelles règles de construction et de conception des édifices, que peut faire un conseiller immobilier ? Il est important pour lui de s'informer et de passer les bons messages. La maison est un centre de pollution bien plus important qu'on ne le pense. Quand on voit ce que l'on jette, ce que l'on consomme individuellement, si on le multiplie par 70 millions de français, cela donne juste le vertige. De la salle de bains, avec les savons et shampoing en plastique, à la cuisine ou on consomme du sopalin pour tout et son contraire, en passant par le chauffage, l'électricité, les trajets en voiture, même les WC ou le choix du papier hygiénique compte ! Le conseiller immobilier peut alerter. Sur la manière d'isoler pour consommer moins de chauffage. Sur les solutions qui existent pour réutiliser plutôt que de jeter... Sans verser dans l'aspect moralisateur, il peut se muer en conseiller pour une meilleure utilisation de l'habitat. Car comme nous l'enseigne la métaphore du colibri, si chacun fait sa part à son échelle, on pourra peut être parvenir à un fantsatique résultat commun.